Aristide Cavaillé-Coll (1888)

20 jeux, 2 claviers / pédalier

En 1888 le banquier Théodore d’Arthez, après avoir déjà largement financé la construction de l’église de sa commune de St-Palais (1874), repère à l’Exposition Universelle de Barcelone un très bel instrument, Å“uvre du grand facteur parisien de l’époque : Aristide Cavaillé-Coll (et destiné, dit-on, à une paroisse portugaise). Il l’achète sur un coup de coeur et le fait installer dans son église, moyennant 35.000 francs.
Ayant été destiné à une exposition aussi prestigieuse, cet instrument était d’une rare qualité et d’une facture extrêmement soignée. Il comprend deux claviers et 20 jeux (dont 4 empruntés, au pédalier). Il fut inauguré le 27 janvier 1889 par M. Leybach, organiste de la cathédrale de Toulouse.
Pour trouver un titulaire digne de cette acquisition, l’Abbé Bidegarray s’adressa fort intelligemment à la fameuse Ecole Niedermeyer de Paris. Dès 1890 l’école lui envoie un organiste alsacien, Florentin Vogel (disciple de Guilmant et Widor). Le jeune homme ouvre une école de musique et demeurera fidèle à cette belle tribune jusqu’à sa mort, en 1955.
Cet orgue, objet de soins attentifs, a été parfaitement conservé. En 1925 la Maison Mutin (successeur de Cavaillé Coll ) installe un ventilateur électrique et abaisse légèrement le diapason.
Le 24 novembre 1980 il est classé Monument Historique. En 1986 Jean-François Dupont effectue un premier relevage.
En 2013 il fait l’objet d’une restauration par la manufacture d’orgues d’Olivier et Stéphane Robert, située à La Chapelle-sur-Erdre (Loire-Atlantique).

Grand orgue	Récit expressif	Pédale
56 notes	56 notes	30 notes
Bourdon 16 Montre 8 Bourdon 8 Flûte harmonique 8 Salicional 8 Prestant 4	Cor de nuit 8 Viole de Gambe 8 Voix Céleste 8 Flûte Octaviante 4 Octavin 2 Basson 16 Trompette 8 Basson-Hautbois 8 Voix Humaine 8 Clairon 4	Soubasse 16 (du GO) Basse 8 (du GO) Basson 16 (du Rec) Trompette 8 (du Rec)